vendredi, février 24, 2006

CAN 2008: Togo en compagnie du Benin,Mali,Sierra Leone

Composition des groupes de qualifications de la Coupe d'Afrique des nations 2008 qui sera disputée au Ghana.
Groupe 1: Djibouti, Gabon, Côte d'Ivoire, Madagascar
Groupe 2: Botswana, Burundi, Egypte, Mauritanie
Groupe 3: Lesotho, Niger, Nigeria, Ouganda
Groupe 4: Maurice, Seychelles, Soudan, Tunisie
Groupe 5: Cameroun, Guinée Equatoriale, Liberia, Rwanda
Groupe 6: Angola, Erythrée, Kenya, Swaziland
Groupe 7: Burkina Faso, Mozambique, Sénégal, Tanzanie
Groupe 8: Algérie, Cap Vert, Gambie, Guinée
Groupe 9: Bénin, Mali, Sierra Leone, Togo
Groupe 10: République Démocratique du Congo, Ethiopie, Libye, Namibie
Groupe 11: Tchad, Congo, Afrique du Sud, Zambie
Groupe 12: Malawi, Maroc, Zimbabwe

jeudi, février 23, 2006

TOGO : Pfister remplace Keshi


L'Allemand Otto Pfister a été nommé officiellement mercredi sélectionneur du Togo. Il remplace ainsi le Nigerian Stephen Keshi, limogé après les mauvais résultats des Eperviers lors de la dernière Coupe d'Afrique des nations.
Âgé de 67 ans, Pfister a déjà entraîné le Zaïre, le Ghana et des clubs en Egypte et Tunisie. La fédération togolaise a précisé que la durée du contrat couvrait une période assez courte, c'est à dire jusqu'à la fin de la Coupe du monde. Une prolongation est prévue en cas de bons résultats obtenus en Allemagne. Le Togo rencontrera la France dans le groupe D.

mardi, février 21, 2006

le limogeage de l’entraîneur nigérian des « Eperviers » du Togo, Stephen Keshi

Une grande radio internationale a annoncé hier après-midi, le limogeage de l’entraîneur nigérian des « Eperviers » du Togo, Stephen Keshi et son remplacement par l’Allemand Otto Pfistter. Le bruit courait avec insistance ces derniers jours et Keshi avait dû monte au créneau, avant-hier de retour d’Abuja où il venait de recevoir le trophée décerné par la CAF de Meilleur entraîneur africain de l’année, pour démentir cette « rumeur ». On se souvient que l’ancien capitaine et libero des « Super Eagles » du Nigeria avait réussi la très grosse performance de qualifier à la coupe du monde 2006 de football prévue en Allemagne, le Togo, issu des préliminaires, au nez et à la barbe des favoris qu’étaient le Sénégal, le Mali et la Zambie. Malheureusement pour lui, son équipe avait été éliminée dès le premier tour de la 25e CAN disputée il y a quelques jours en Egypte avec 3 défaites en autant de match. Depuis, on disait Keshi sur un siège éjectable.

lundi, février 20, 2006

Keshi says he has not been sacked


Togo coach Stephen Keshi has declared that he remains in charge of the national side.
Although a dismissal statement linked to the Togo Football Federation (TFF) was broadcast on national television and published on the country's official website, Keshi told BBC Sport that he is still on course to lead the team to the World Cup finals.
"I have not been sacked and I remain in charge of the national team," Keshi told BBC Sport in an exclusive interview on Monday from Lome.
Voted as the continent's coach of the year at the African Football awards that took place in Abuja, Nigeria's capital, last week, Keshi said he was shocked to hear news of his dismissal while he was out of Togo to receive his prize.

Togo coach hangs in the balance

"The first thing I heard about my so-called dismissal was during my stay in Nigeria, where I went to receive my award.
"I was shocked that stories were going round that I had been dismissed.
"I have not been told by anyone at the Togolese federation that I have lost my job and I remain in Togo to honour my contractual obligations to them.
"I know that I still have the support of the Togolese people, who have shown me nothing but love since I started working here."
The former Nigeria captain became a hero in Togo after defying the odds to lead the country to an unexpected maiden berth at this summer's World Cup finals, ahead of Senegal and Zambia.
But Togo's first-round exit from the African Cup of Nations in Egypt, where he had a row with striker Sheyi Adebayor, did not go down well with some powerful members of Togo's football community.
Keshi admitted that his side's performance in Egypt was disappointing but vowed that it would not deter him from preparing his side for Germany, where they will face France, Switzerland and South Korea in the group stages.
-BBC

vendredi, février 17, 2006

Togo : Pfister nouveau sélectionneur ?


L’Allemand Otto Pfister devrait très prochainement prendre en mains le Togo. L’ancien sélectionneur du Ghana, du Zaïre ou de l’Egypte serait déjà à Lomé pour y signer son contrat. L’ancien sélectionneur Stephen Keshi a été limogé mardi dernier.
Aux commandes de la sélection nationale d’Arabie Saoudite durant les éliminatoires pour le Mondial 1998, Otto Pfister devrait disputer la Coupe du Monde 2006 en Allemagne avec le Togo. Contrairement aux premières rumeurs qui annonçaient l’arrivée de Noël Tosi et Michel Hidalgo ou encore de Didier Notheaux ou Bruno Metsu, c’est en effet le sélectionneur allemand qui devrait très prochainement devenir sélectionneur du Togo en succession de Stephen Keshi, limogé mardi dernier.
Pfister a également été sélectionneur du Ghana, du Zaïre, de l’Egypte, du Burkina-Faso, du Sénégal, de la Côte d’Ivoire, de la RDC ou encore du Bengladesh. Le technicien allemand, surnommé « Le Baobab » en Afrique, a aussi occupé les fonctions d’entraîneur de Sfax (Tunisie) ou de Zamalek (Egypte).

jeudi, février 16, 2006

CAF - STEPHEN KESHIE : ENTRAINEUR DE L'ANNEE


Stephen Keshi - Entraineur de l'annee Afrique par CAFle Nigérian Stephen Keshi, sélectionneur du Togo, a reçu le titre de meilleur entraîneur. Deux ans après avoir été limogé du poste d'entraîneur-assistant du Nigeria, il a réussi à conduire le Togo à sa première qualification pour le Mondial en Allemagne.
Les récompenses
Footballeur de l'année : Samuel Eto'o (CMR, FC Barcelone/ESP)
Jeune footballeur de l'année : John Obi (NGR, sans club)
Footballeuse de l'année : Perpetua Nkwocha (NGR)
Joueur de club africain de l'année : Mohammed Barakat (Al-Ahly/EGY)
Equipe nationale de l'année : Côte d'Ivoire
Club de l'année : Al-Ahly (EGY)
Entraîneur de l'année: Stephen Keshi (NGR, sélectionneur du Togo)

*** LES HEUREUX GAGNANTS DE CAF (CONFEDERATION AFRICAINE DE FOOTBALL)
** Globacom/CAF Awards 2005Winners
-African Player of the Year
*Eto’O Samuel (Cameroon)- Barcelona
-Young Player of the Year
*Mikel John Obi (Nigeria, Lyn/ Norway)
-Female player of the Year
*Nkwocha Perpetua (Nigeria)
- Coach of the Year
*Keshi Stephen (Togo National team )
-National Team of the Year
*Ivory Coast
Inter-clubs Player of the Year
*Barakat Mohamed(Ahly)
Inter-Club Team of the Year
*Ahly (Egypt)
African Legend award
*Raber Majer (Algeria)
- African Merit Order of Achievement award
*Dr. Peter Odili (Nigeria) )
-Fair Play Award
*Cameroon
-Platinum award
*His Excellency Chief Olusegun Obasanjo President of Federal Republic of Nigeria

Eto'o joueur africain de l'année


Pour la troisième année consécutive, record battu, Samuel Eto'o a été désigné joueur africain de l'année par Confédération africaine de football. L'attaquant camerounais de Barcelone a devancé l'Ivoirien de Chelsea, Didier Drogba

Limogeage de l'entraîneur des Eperviers Stephen Keshi ?

Le limogeage de l'entraîneur des Eperviers du Togo, Stephen Keshi, rapporté à profusion par les médias officiels tout comme les privé n'est pas encore en réalité chose faite, a-t-on appris mercredi des sources de la Fédération togolaise de football (FTF).
"Nous n'avons jamais dit que Keshi est limogé", a expliqué mercredi au correspondant de Xinhua un responsable de la FTF qui a recquis l'anonymat.

"Cette histoire n'est pas claire", a-t-il ajouté précisant que la FTF n'a pas encore fait de communiqué annonçant le limogeage de cet entraîneur nigérian qui a doublement qualifié le Togo pour la CAN et le Mondial 2006.

"Aucune décision n'a été prise pour le moment", avait indiqué mardi le président de la FTF, Rock Gnassingbé, cité par le site du gouvernement.

Les trois défaites des Eperviers (0-2 contre la RD Congo, 0-2 contre le Cameroun et 2-3 contre l'Angola) sont les raisons évoquées à travers les médias pour justifier le dit remerciement de Stephen Keshi (dont le contrat arrive à expiration le 24 mars) par la FTF.

Le technicien nigérian en poste depuis avril 2004 avait remplacé le Brésilien Antonio Dumas, limogé pour la qualification ratée des Eperviers pour la Coupe d'Afrique des nations 2004 en Tunisie.

Keshi devait être remplacé soit par le Serbe Bora Milutinovic, proposé par l'équipementier des Eperviers, Puma, ou par l'Allemand Otto Pfister, déjà à Lomé sur invitation de la Ftf et qui a suivi les matches de la sélection togolaise au Caire. L'entraîneur allemand dont les négociations sont très poussées avec la Ftf est au Togo avec un programme bien ficelé pour les Eperviers, indique-t-on à la Fédération.

Déjà pour donner un nouveau visage à l'équipe en vue d'une meilleure prestation au Mondial, un tournois national de cinq jours regroupant douze équipes de la première division est organisée et doit commencer mercredi. A l'issue du tournois entre quatre poules de trois équipes, des talents seront sélectionnés pour renforcer l'équipe qui sera retenue pour le Mondial.

Sélections africaines dans le classement mondial de la Fifa au 15 février

LE TOGO - 3 POINTS A LA 583 Ieme PLACE

12. Nigeria 738 pts (+12)
16. Cameroun 727 (+7)
17. Egypte 714 (+15)
23. Tunisie 701 (+5)
29. Sénégal 686 (+1)
32. Côte d’Ivoire 674 (+10)
36. Maroc 654 (-1)
48. Ghana 609 (+2)
50. Afrique du Sud 608 (-1)
52. Zimbabwe 601 (+1)
56. Guinée 594 (+21)
57. Zambie 591 (+1)
59. Togo 583 (-3)
60. Angola 582 (+3)
64. Mali 567 (-2)
73. RD Congo 548 (+5)
80. Libye 522 (0)
81. Algérie 520 (-1)
87. Burkina Faso 504 (0)
91. Rwanda 486 (-1)
Kenya 486 (-1)
90. Rwanda 487 (-1)
93. Soudan 482 (-1)
97. Ouganda 474 (-1))

mercredi, février 15, 2006

Keshi pas limogé pour l'instant

Radio Lomé a annoncé lundi que l’entraîneur de la sélection nationale du Togo, le Nigérian Stephen Keshi avait été limogé pour "mauvais résultats" lors de la dernière phase finale de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) disputée en Egypte. Information démentie depuis par Rock Gnassingbé, président de la FTF. Le Togo avec trois défaites en autant de matches a terminé à la dernière place du groupe B de la CAN-2006.

"Aucune décision n’a été prise pour le moment", s’est contenté de dire mardi M. Gnassigbé.

Le technicien nigérian en poste depuis avril 2004, avait remplacé le Brésilien Antonio Dumas, limogé pour les mêmes raisons après la qualification ratée des Eperviers pour la Coupe d’Afrique des nations 2004 en Tunisie.

mardi, février 14, 2006

Stephan Keshie n'est plus entraîneur des Eperviers

La Fédération togolaise de football (FTF) a limogé mardi le coach nigérian Stephan Keshie qui a qualifié les Eperviers à la dernière Coupe d'Afrique des nations (CAN) et à la Coupe du monde.
Il sera remplacé soit par le Serbe Bora Milutinovic, proposé par l'équipementier des Eperviers, Puma, ou par l'Allemand Otto Pfister, déjà à Lomé sur invitation de la FTF et qui a suivi les matches de la sélection togolaise au Caire. L'entraîneur allemand dont les négociations sont très poussées avec la FTF est au Togo avec un programme bien ficelé pour les Eperviers, indique-t-on à la Fédération. Il est reproché à Stephan Késhie dont le contrat arrive à expiration le 24 mars, l'insuffisance de résultats à la CAN, les Eperviers ayant quitté la compétition dès le premier tour avec trois matches et trois défaites. Selon diverses sources sportives, il paie les frais de la débâcle de ses poulains, surtout le différend qui l'a opposé avec l'attaquant vedette Emmanuel Sheyi Adebayor qu'il a refusé d'aligner lors du premier match contre la RD Congo.

lundi, février 13, 2006

Tog - Un Allemand pour remplacer Keshi

La Fédération togolaise a confirmé avoir mis fin au contrat du sélectionneur Stephen Keshi, qui paie les mauvais résultats des Eperviers lors de la Coupe d'Afrique des nations. En Egypte, le Togo s'est fait éliminer au premier tour.

Pour mener l'équipe lors de la Coupe du monde en juin, le président de la Fédération, Rock Gnassingbe, serait sur le point d'engager un technicien allemand dont le nom n'a pas encore été révélé. Plusieurs entraîneurs français (Troussier, Metsu, Giresse) étaient en lice pour succèder à Keshi. Noël Tosi, l'ancien coach de Créteil, était même annoncé comme le favori.
Equipe.fr

samedi, février 11, 2006

Keshi vers la sortie

Selon Manu Adebayor, le sélectionneur de l'équipe du Togo, Stephen Keshi, a de fortes chances d'être remplacé dans les jours qui viennent.
EUROSPORT

jeudi, février 09, 2006

Mido présente ses excuses

Exclu du groupe égyptien de la CAN pour avoir eu des mots très durs avec son sélectionneur, Mido a présenté ses excuses.
Coupable d’avoir insulté son sélectionneur lors de son remplacement en demi-finale de la CAN, l’Egyptien Mido a officiellement présenté ses excuses. «Je veux m’excuser auprès de tous les fans et de mon coach Hassan Shehata et j’espère que personne ne m’en veut. Je veux juste jouer. Oui, j’ai fait une erreur et j’accepte la sanction», a déclaré le joueur de Tottenham dans un communiqué.

mardi, février 07, 2006

Claude Leroy au Togo ?


L’exemple d’Adebayor est très révélateur de l’esprit étriqué de quelques joueurs qui se prennent pour des messies. A force de créer des problèmes, le groupe togolais a explosé et l’entraîneur Stephen Keshi a perdu la partie, et probablement son poste. Adebayor a joué la victimisation pour détourner l’attention de l’opinion togolaise et la fourvoyer dans des voies qui n’ont rien à voir avec ce qui s’est passé en Egypte. Bien sûr, les dirigeants de la fédération du Togo accorderont leurs violons avec ceux du joueur et se débarrasseront de l’entraîneur nigérian. Sa succession était ouverte au Caire. Adebayor, qui a signé à Arsenal, aurait pris langue personnellement avec Claude Leroy pour qu’il prenne la place de Stephen Keshi. ` Le Français a ensuite signifié la fin de son aventure avec les Simba et attendrait une invitation officielle de la fédération togolaise pour aller parapher son contrat avec les Eperviers qu’il conduira en Coupe du monde.
Elwatan

samedi, février 04, 2006

Adebayor marque pour Arsenal



Samedi 4 février 2006 -
Recruté avant son départ de la CAN 2006 par Arsène Wenger auprès de Monaco pour une indemnité estimée à 10 millions d'euros, l'enfant terrible du Togo a marqué samedi lors de la victoire d'Arsenal sur le terrain de Birmingham City (0-2). Emmanuel Adebayor a même ouvert la marque (21e), Thierry Henry signant le but du break (63e). Les Gunners recollent le peloton de tête, mais demeurent très loin de Chelsea, qui reçoit Liverpool dimanche.

Adebayor signe ses débuts

Henry et Adebayor ont frappé.Revenu de la Coupe d'Afrique des Nations après l'élimination du Togo, Adebayor a fêté ses débuts en Angleterre en marquant le premier but d'Arsenal, vainqueur 2-0 à Birmingham (Henry a doublé le score) lors de la 25e journée de Premiership. Ce succès permet aux Gunners d'interrompre une série de quatre défaites de rang (deux en Championnat, deux en coupes). En attendant Chelsea-Liverpool dimanche, à noter la victoire de Newcastle et de son nouveau coach Glenn Roeder face à Portsmouth (2-0).

Auteur de son premier but en Premiership, Emmanuel Adebayor a prouvé que sa piètre prestation en Coupe d'Afrique des nations avec la sélection togolaise n'était qu'un accident de parcours.

Ghana: Dujkovic devrait rester

Ratomir Dujkovic devrait conserver son poste de sélectionneur du Ghana, malgré la mauvaise performance de son équipe lors de la Coupe d'Afrique des Nations. Les Black Stars, il est vrai handicapés par les absences de nombreux titulaires, n'ont en effet pas franchi le premier tyur. Kwesi Nyantekyi, le président de la fédération ghanéenne a néanmoins apporté son soutien à Dujkovic, à quatre mois du début de la Coupe du Monde 2006.

vendredi, février 03, 2006

Togo : Stephen Keshi en sursis source


L'entraîneur nigérian des « Eperviers » du Togo s'était donné trois à quatre ans pour bâtir une sélection compétitive. Mais les choses sont allées très vite. Trop vite pour Stephen Keshi, puisque après une campagne égyptienne complètement ratée, il n'accompagnera peut-être pas les « Eperviers » en Coupe du monde.
Epargné par les dures critiques qui s'étaient abattues sur son prédécesseur brésilien, Stephen Keshi, par sa diplomatie et son sens du dialogue, s'est imposé assez facilement au Togo et a pu ainsi travailler dans la sérénité. Ce qui ne fut jamais le cas du Brésilien Antonio Dumas à qui les médias togolais ont reproché en son temps, une absence de résultat, dénonçant à longueur de colonnes, son « arrogance notoire » et cette étonnante politique consistant à faire venir des footballeurs brésiliens pour les faire évoluer en équipe nationale togolaise après naturalisation.
Une fois le « colonisateur brésilien » parti, les autorités togolaises jetèrent leur dévolu sur Stephen Keshi. A Lomé, l'homme de la rue affirmait, juste avant la CAN, que c'est à l'ancien capitaine des « Super Eagles » que le « petit » Togo doit sa double présence à la CAN égyptienne et, bientôt, à la phase finale de la coupe du Monde, qui se joue cette année en Allemagne.

Carte blanche pour Keshi

Dès son arrivée à Lomé, Stephen Keshi écoute les uns et les autres, montrant sa volonté de faire d'une éventuelle qualification des « Eperviers », une affaire collective. En totale symbiose avec les joueurs. Aux instances dont on connaît la propension à donner des directives aux entraîneurs (surtout lorsqu'ils ne sont pas des Européens), il tient un discours clair ; à savoir, qu'il veut être le seul maître à bord pour organiser les entraînements, décider des stages et composer l'équipe. Là, les autorités togolaises lui donnent carte blanche en lui demandant de réussir la mission qui lui était confiée : « fabriquer » une bonne sélection togolaise.
Face aux « gros » de sa poule de qualification (Mali, Sénégal, Zambie), le Togo a montré un visage séduisant. Chaque match est joué comme un match de coupe. Chaque confrontation confirme la détermination des « Eperviers » là où de nombreux observateurs – appelant de leurs vœux la fin du miracle togolais – affirmaient que c'était trop beau pour durer. Il était clair – vu le football pratiqué par les « Keshi boys » – que si le Togo sortait de la compétition comme en 2004, ce serait forcément la tête haute. Efficaces à domicile, Emmanuel Adebayor et ses camarades inquiètent les adversaires à l'extérieur. Ainsi, de matches en matches et de bons résultats en bons résultats, les sceptiques ont fini par réaliser qu'il y avait bien du solide du côté de Lomé. Le bilan togolais est excellent et Emmanuel Adebayor s'affiche avec 11 buts marqués.

La force de frappe d'Adebayor

Stephen Keshi a aussi misé sur les professionnels togolais évoluant en France et en Allemagne notamment. Puis, il a mis l'accent sur la tactique qui est souvent le maillon faible du jeu spontané et débridé des Africains. Le football d'aujourd'hui n'est plus seulement une histoire d'instinct. Il faut savoir se placer, répondre aux attaques et aux stratégies du jeu de l'adversaire. Le technicien nigérian va donc mettre en place un système de placement qui s'appuie sur une triple stratégie: muscler la défense et placer, au milieu, les joueurs qui sont à la fois des récupérateurs infatigables et des rampes de lancement pour une attaque au sein de laquelle le géant Emmanuel Adebayor apparaît comme une incontournable force de frappe.

Capitaine de la sélection nigériane à la phase finale de la coupe du monde de 1994 aux États-Unis, Stephen Keshi a joué, en Europe, dans le prestigieux club belge d'Anderlecht, puis au Racing Club de Strasbourg en France. Une fois sa carrière de footballeur professionnel terminée, il a opté pour le métier d'entraîneur en passant ses diplômes d'entraîneur aux Pays-Bas en même temps que le Zambien Kalusha Bwalya. Lors de la phase finale de la Coupe d'Afrique des Nations 2000 au Mali, il était l'adjoint de l'entraîneur nigérian des « Super Eagles », Shuaibou Amodu.

Le début du feuilleton

Aujourd'hui âgé de 43 ans, Stephen Keshi a réussi à faire du Togo une équipe accrocheuse, déterminée et imprévisible. Quand on se souvient de la façon dont les sélections du Sénégal ou du Congo ont été piégées, on se disait que les Yao Junior Senaya, Adekamni Olufade, Eric Akoto, Kossi Agassa et le très médiatique Emmanuel Sheyi Adebayor allaient tout casser en Egypte. C'est le contraire qui s'est passé. Pour le Togo, les ennuis commencent dès le premier match contre les « Simbas » de la RD Congo. Ce jour-là, la surprise vient de l'absence d'Adebayor sur la liste du onze qui débute le match. Personne, auparavant, n'avait appris que la star était blessée, malade ou à court de condition physique. C'était le début du feuilleton.

Lors du match RDC – TOGO, Adebayor remplace Olufade à la 57e minute. Les supporters togolais respirent. Avec Emmanuel, il se passera forcément quelque chose. Mais la star va courir, sauter, se démener dans tous les sens sans jamais marquer, de son empreinte, une rencontre maîtrisée par d'étonnants Congolais, courts sur pattes mais véloces et organisés. Le Togo perd logiquement ce match, mais espère se ressaisir le 25 janvier face au Cameroun. Adebayor est titulaire contre les « Lions Indomptables » devenus, ce jour-là, intraitables en dominant une équipe togolaise de plus en méconnaissable (2 – 0). Emmanuel n'a toujours pas marqué et le Togo est en train de porter gravement atteinte à sa réputation de mondialiste. Pourtant, les autorités sportives togolaises s'étaient employées à recoller les morceaux entre Adebayor et l'entraîneur, d'une part, et, entre Adebayor et certains de ses partenaires irrités de le voir en super-vedette au verbe cinglant, d'autre part. D'ailleurs, les propos crus de l'ex-monégasque à l'endroit de Stephen Keshi ne contribuent guère à l'apaisement des esprits. Pour ne pas quitter la CAN par le hublot de la débâcle, les « Eperviers » se doivent de vaincre l'Angola. Ils vont encore perdre leur 3e et dernier match de poule (2 – 3), contraints, dès lors, de faire leurs valises.

Les critiques pleuvent

Il est notoriété publique que quand une équipe sombre, c'est l'entraîneur qui trinque. Une fois, la déconfiture bue jusqu'à la lie, les critiques s'abattent donc sur Stephen Keshi telle une tornade tropicale sur une terre devenue d'un coup stérile. Responsable de tous les maux, le Nigérian est accusé d'avoir laissé, au pays, d'excellents footballeurs tels que Sadou Tadjou, Ali Baba de l' «As Douane » ou le buteur Badarou de « L'Etoile Filante » de Lomé.

Stephen Keshi ne serait plus qu'un vulgaire « affairiste » qui aurait trouvé, au Togo, l'opportunité de faire fructifier son business. Le Togo, dominé et humilié, aurait donc aussi été « trahi » par celui-là même qui s'était battu pour monter une sélection compétitive. Cette performance des « Eperviers » est même contestée par ceux qui ont aujourd'hui la dent dure pour dénoncer la « réputation surfaite » d'une équipe qui aurait – durant les matches éliminatoires CAN/Coupe du monde – volé de baraka en baraka. La qualification pour la CAN 2006 et la Coupe du monde des « Eperviers » serait ainsi due à la chance et à l'étonnante réussite d'Emmanuel Adebayor.

Déballage public

Jeune joueur talentueux, Emmanuel Adebayor est resté fidèle à ce trait de caractère qu'on lui connaissait depuis l'adolescence : un garçon impétueux qui rue facilement dans les brancards, lâche les mots et les phrases comme certains lâchent des flèches empoisonnées. Dans l'affaire qui l'a opposé au sélectionneur nigérian, il ne semble pas avoir perçu la nécessité de sauver l'ambiance et la cohésion d'un groupe. Il s'est mis en avant pour dénoncer et désigner un coupable. Du coup, le linge togolais n'a pas été lavé en famille (après les matches du premier tour, par exemple), mais dans les médias friands de tels feuilletons. Si Emmanuel Adebayor a déclaré sur RFI qu'il ne se sentait plus une âme de compétiteur, parce qu'il était « moralement éteint », ses petits camarades, non plus, n'étaient plus spécialement motivés. « Qu'il s'en aille s'il veut ! », ont déclaré certains de ses partenaires, qui n'ont pas pu contenir leur exaspération. La fêlure due à l'accrochage Adebayor-Keshi venait d'atteindre l'édifice de toute la sélection. Dans ces conditions, le Togo pouvait-il se montrer un bon visage?

On constate à quel point l'ex « ami du peuple togolais », celui que le petit écran faisait rentrer dans les chaumières togolaises à l'heure du repas, est aujourd'hui traîné dans la boue du chemin, à l'issue d'un premier tour calamiteux en phase finale de la CAN 2006 en Egypte. Le Togo quitte ainsi cette phase finale sans avoir rien démontré : aucune victoire pour les « Eperviers » et aucun but marqué pour Emmanuel Adebayor. Dernier de son groupe avec la plus mauvaise différence de buts avec l'Afrique du sud. Comme on le dit, quand on a atteint le fond, il n'y a plus qu'à faire l'effort de remonter. Il reste aux « Eperviers » du Togo - avec ou sans Stephen Keshi – cinq petits mois pour se refaire un moral d'acier. Il s'agira, avant tout, de prouver aux téléspectateurs du monde entier que la CAN 2006 ne fut qu'un déplorable accident.

par Dave Wilson
Source RFI

mercredi, février 01, 2006

Afanou quitte les Girondins

Le défenseur central Kodjo Afanou a résilié ce mardi son contrat avec les Girondins de Bordeaux.
Surprise du côté de Bordeaux ce mercredi. Dans un communiqué, le club annonce ainsi que « le 1er février 2006, Kodjo Afanou a résilié, d'un commun accord avec le club, son contrat le liant au Football Club Girondins de Bordeaux.» Le départ d’Afanou est assez surprenant puisque le joueur avait joué 18 matches en Ligue 1 cette saison et avait toute la confiance de Ricardo. Mais depuis un mois, le défeneur des Marine et Blanc ne jouait plus trop en raison, semble-t-il, de problèmes personnels. Hormis un intermède de six mois à Al-Aïn (Emirats Arabes Unis) entre l'été 2003 et janvier 2004, Afanou a fait toute sa carrière chez les Girondins.